2024, s’est calé sur 2023. Il y a donc eu peu de parties de JdR ; mais plus de lectures et visionnages ou écoutes de podcasts de JdR, de romans-films-séries-bd-jeux vidéos, et de sorties IRL !
Franchement, je pense que j’ai connu, avec un ou deux autres grognards, une légère overdose de JdR. Il faut dire que de nos jours, on trouve un JdR sur tout et n’importe quoi. Et, je ne parle pas du fluff/lore qui foisonne à tour de bras dans des centaines de suppléments.
J’ai moins joué ou maîtrisé et plus lu et fait autre chose. Pas plus mal finalement. Je pense que c’est un peu la descente dans la piscine. Possible que je touche le fond dans un ou deux ans et que la flamme rôliste autour de la table de jeu reparte très fort. Mais, je pressens que la phase de creux va possiblement durer encore quelque temps.
En résumé pour cette année :
- Une année encore difficile sur le plan familial. Comme dit l’autre, quand la santé ne va pas, rien ne va… Mais qui se finit bien… comme quoi les happy-end c’est aussi dans la vraie vie.
- Une toute fin d’année avec un achat de maison. Clairement du temps qui sera pris sur le JdR et ce site. On va essayer de gérer.
- Une année sans dramaturgie rôliste, sinon la question des illustrations par IA qui divise notre petit peuple. Personnellement, je préfère nettement l’illustration humaine créative avec sa patte artistique. Pour l’instant, les illustrations issues d’IA se voient comme le nez au milieu de la figure. Mais, quand elles sont agréables et surtout lorsqu’elles collent parfaitement au texte, ça passe. Je suis Suisse pour le moment, mais il faudrait voir à cadrer tout cela pour ne pas spolier et perdre nos créateurs.
- Ma bibliothèque pdf a encore augmenté au gré des promos de Drivethrurpg. J’adore cette plateforme de diffusion et je traque les promos avec passion.
- Je lis beaucoup moins, quasi plus, les forums de JdR : une petite fatigue des ritournelles de thèmes et de certains participants qui continuent de faire du JdR un sujet trop sérieux, et qui eux-mêmes se prennent trop au sérieux.
- J’ai découvert de nouveaux podcasts d’actual play français. Du bon et de l’ennuyeux. Quant à diffuser sur YouTube, il faut penser à faire pulser sa partie. Souvent, je finis par m’ennuyer, car ça blablate sur des détails qui n’apportent rien à l’histoire. Ou encore les combats s’éternisent avec un système peu cinématique. Ou bien encore les joueurs et joueuses en font trop en essayant de créer de manière forcée de la narration d’ambiance. Après, je conçois que tout cela est totalement affaire de goûts et de moment. Je reste fidèle à MagisterPhatom & ses partenaires, à la Team Zantetsuken, à Grimoires & tentacules, à Games of Rôle à la sa saveur unique, et quelques autres : l’habitude et le côté doudou.
- Fin 2023 et début 2024, Sarah Newton a livré deux JdRs qui m’ont donné le sourire, autant pour le travail sur leur motorisation, que pour leur univers.
- Chez les éditeurs, Akileos semble vouloir se faire aussi gros que le bœuf et cela a induit des retards. Ils sont tombés comme les autres dans ce travers : une vraie déception concernant cet éditeur. Encore une. Mais, le travail semble toujours de qualité et Zweihänder V1 arrive…un jour. Dommage encore que sa V2 en VO se soit lancée peu de temps après le financement participatif français. Akileos a tout de même le bon goût d’éditer Paranoïa, mais là encore au lancement j’ai pris peur. Je reste donc très suspicieux envers les financements participatifs. Prendre uniquement les PDF reste une bonne solution pour ma part, car on gagne du temps sur la livraison. Je note aussi qu’il y a de moins en moins de FP qui m’intéressent. Le « trop plein » je vous dis.
- J’ai mis en place mes « tier list JdR » par époque et thème (passé, présent, futur, modules & accessoires, podium, élites). Elles me paraissent assez définitives (jusqu’à ce que je change d’avis…), du moins pour les tiers S et A. C’était amusant à faire, mais aussi diablement questionnant sur ce qui me fait vraiment vibrer dans le JdR dit « classique » ou à une table, qu’elle soit virtuelle ou réelle. Bien entendu, je reste un rôliste assez classique qui ne connaît pas ou peu l’autre versant plus indépendant et expérimental du JdR. Ça ne m’attire pas hormis quelques rares exceptions.
- Enfin, nous avons beaucoup moins joué en comparaison d’autres années bien plus fastes qui voyaient parfois deux à trois séances par semaines. Mais surtout, nous avons varié nos motorisations habituelles et nos univers.
Par exemple, Castles & Crusades a motorisé deux séances dans Fangenoire inspirées d’un module de DCC RPG avec une saveur AD&D toujours emprunte de nostalgie, mais finalement sans plus de plaisir. Un peu une perte de temps.
Elemental s’est aussi faufilé pour quelques séances d’horreurs classiques. Un système toujours très fluide et surtout léger.
Cepheus Universal a propulsé un Alien like dans l’univers du jdr d’Hostile RPG. Un setting Hard Science très efficace sans se la jouer franchise (hein Free League et ton Alien de bourgeois bling bling !).
Un playtest de The Lair of the Leopard Empresses dont les persos traversent un portail temporel vers une partie semi-explorée du Mega Dungeon « The Hall of Arden Vul », a permis de donner sa chance au système Monsters!Monsters!/T&T. Une franche réussite à la fraîcheur bienvenue tant côté joueurs/es que MJ (moi en l’occurrence). Le combat global avec fléchage de la narration des évènements en fonction des résultats et des déclarations initiales me plait. - Et en fin d’année, j’ai pu retrouver un vieux compagnon en la personne de Rolemaster Unified dans un contexte mettant en scène trois persos utilisateurs de magie plongés dans les intrigues de l’univers officiel de ICE. Parmi les meilleures parties de l’année 2024 en tant que joueur. Hé oui !
- J’ai abordé dans une bafouille le plaisir à parcourir la V2 d’ACKS, donc je n’y reviendrai pas.
- Cette année, la flemme a sévi : il n’y a pas eu d’adaptation de romans de Bob Morane (dommage en y repensant). Une pause qui, j’espère, nous permettra de mieux repartir l’année prochaine dans du Pulp contemporain… Peut-être en Mercenaries Spies & Private eyes ou du 2d20 ou du FU 2.0 ou … Bon on verra …
JdRs DU PRESENT QUI OCCUPENT LA PLACE EN 2024
- Monsters !Monsters ! couplé à The Lair of the Leopard Empresses (VO) : Sarah Newton fait coup double avec sa Super Sword & Sorcery. Elle booste brillamment le moteur de Monsters!Monsters! et propose un univers, sinon totalement original, à tout le moins visuellement intéressant et avec un bon potentiel de développement. Moteur testé en mode exploration de donjon. J’aime de plus en plus la gestion des combats que propose T&T ou M!M! en meta narratifs avec tout de même de l’attrition. Alors certes pas tout le temps, mais la mécanique est si différenciante des systemes classiques qu’elle en devient rafraîchissante. Jaime également le fait que les jets de compétences ou de sauvegarde ne sont pas faciles, ce qui demande à bien réfléchir à ses actions ou à penser à l’entraide.
J’attends donc de pied ferme la nouvelle version de Tunnels & Trolls annoncée par son nouvel éditeur. - The Chroniques of Future Earth (VO) : tient, encore du Sarah Newton ; et en plus en « cosmic Fate » ; et en plus une sorte d’hybride de Numenera, Hawkmoon, Dying Earth et consorts ; et en plus avec une très belle maquette ; et en plus avec un fluff ultra solide et développé. Que demande le rôliste moyen ?
J’espère que ce premier volume prendra complètement son envol avec le second volume prévu, explorant plus précisément le monde imaginé par S.Newton. J’ai cependant l’impression que le succès n’est pas au rendez-vous. Vraiment dommage. - 2d20 System : j’ai exploré ce système sans y jouer vraiment jusqu’en décembre où j’ai participé à deux séances gratifiantes, niveau plaisir rôliste, de Dreams & Machines. Le système a confirmé sa pertinence, sa solidité, sa malléabilité et adaptabilité. Des qualités qui en font à mes yeux un système qui doit compter. De mon point de vue, le moteur maison de Modiphius est une version jouable de Genesys. C’est-à-dire avec des dés normaux, et qui embarque des saveurs de Savage Worlds, avec une variabilité de complexité plus qu’intéressante. J’ai parcouru la gamme 2d20, de Conan à Fallout, en passant par Homeworld, Dishonored, Mutant Chronicles, Achtung Chtulhu. Je dois creuser le sujet au travers de parties concrètes. Dreams & Machines a vraiment un gros potentiel, mais j’attends avec curiosité l’adaptation de Heroes of Might & Magic.
- Elemental : continu de fonctionner, car ultra-léger à mettre en place. On a fait de l’horreur avec.
- EVERYWHEN (VO) : après son Sword & Fantasy, Garnett Elliot prépare son supplément SF gonflé à bloc. Everywhen n’est pas loin de devenir un système générique assez complet avec les suppléments de genre déjà existants.
- Index Card RPG Master Edition (VO) : toujours là, mais rien de vraiment neuf cette année sinon un reboot de son forum qui a effacé des productions de fans qui étaient souvent très intéressantes. Pfff…. Un pied dans la tombe donc.
- Whitehack V4 (VO) : toujours là également. White Curse arrive un jour… peut-être… un jour… Mais Whitehack reste dans mon cœur comme le meilleur hack OSR au freeform malin et léger.
- MINDJAMMER (VF) : je n’ai pas cédé au FP de la VF de Traveller. Après mûre réflexion, Mindjammer me va très bien. Dommage que plus rien ne sorte pour la gamme, tant en VF qu’en VO. D’ailleurs concernant Traveller, la gamme Mongoose est devenu trop immense pour moi. Trop à lire avec une tendance un peu trop commerciale de la part de Mongoose. Reste tout de même les excellentes campagnes de Traveller. Je les attends en VF pour peut-être les jouer en Cepheus.
- Cepheus Universal (VO): justement, cette version très complète par l’auteur d’Hostile m’a vraiment convaincue. Et par la bande m’a donné envie de jouer de la Dark Hard SF dans le robuste setting d’Hostile. Ce qui a donné quelques séances en VTT qui ont bien plu.
- On parle de Terminus ? Le setting crado cyberpunk fantastique pour FASERIPopédia ? Ben c’est très bien. Un petit top. Une bafouille devrait voir le jour.
- et toujours Ars Magica pour le supplément alliances et parce que je n’arrive pas à trouver un autre concurrent qui possède cette ambiance si particulière.
DCC RPG surtout et avant tout pour ses modules dont Akileos assure la traduction, mais au ralenti après un démarrage canon.
Fate (core, condensed, accéléré) pour tout faire avec énormément de souplesse, de rapidité et une manière de jouer combinant plein de styles.
SWADE comme pour Fate il sait tout faire, mais avec une ambiance plus technique à la GURPS lite.
Le Cypher system toujours élégant, mais cantonné plutôt à de l’horreur et toujours moins dynamique en jeu qu’un SWADE.
Abstrat Dungeon qui reste une valeur sûre et un style de jeu unique à base de coopération et d’attrition au d6.

LA DÉCEPTION DE L’ANNÉE 2024
Deux pour cette année : une grosse et une petite
Fantasy Age V2 (VO) : sorti l’année dernière, je l’avais lu en diagonale et à priori aimé les nouveautés rapidement aperçues. Cette année 2024, j’ai pris du temps pour comprendre les modifications apportées et même réaliser quelques tests mécaniques. Le résultat est sans appel : cette nouvelle version ne parvient absolument pas à corriger le principal problème de la V1. À savoir, des combats extrêmement trop longs et aléatoires en raison notamment d’un volume de point de vie bien supérieur aux potentiels dégâts des armes et des personnages par rapport à leur niveau. Sans parler des armures.
Modern Age a su trouver une parade intéressante avec ses trois modes de jeu du Gritty au Cinematic. Sans parler des solutions, peu élégantes certes, apportées par le Fantasy Companion et qui ne sont absolument pas reprises dans cette V2. C’est à se demander s’il y a eu des playtests réalistes. Les miens ont donné des combats avec encore bien trop de round et toujours une grande difficulté à maîtriser l’aléatoire sans procurer la force cinématique prétendûment visée.
Pourtant, il y a des solutions plus ou moins efficaces trouvées par la communauté pour réguler ce dysfonctionnement mécanique. Mais Chris Pramas reste obtus. Il s’obstine à vendre un système pire que D&D ou Pathfinder quant à la durée des combats. Je reste également moins convaincu qu’avant sur la progression des classes. BREF GROSSE DÉCEPTION !!!
Après, il est facile (et c’est ça qui est dingue) de régler le problème principal. Mais là, c’est bon, je passe mon tour.
Echec !
Shadow of the Weird Wizard (VO) : j’étais curieux de cette version plus lumineuse que l’Ombre du Seigneur Démon. Le système de jeu a été légèrement adapté au contexte, de nouveaux réglages lui apportent un peu plus de tonus. La présentation est bien moins belle que celle du Seigneur Démon de mon point de vue. Dommage par exemple que chaque classe ne soit pas illustrée. Certains stéréotypes d’adversaires sont tronqués par apport au classique. À la lecture en diagonale, je ne parviens toujours pas à me faire une vraie idée du système. Sur le papier, la mécanique des boon m’apparait peu excitante en jeu. Néanmoins, il faudrait vraiment que je le teste, car je pressens que cela pourrait tout de même me plaire. Pour autant, il entre en concurrence avec tellement d’autre jdrs que j’hésite à investir du temps de test ou de séance. En tous les cas le contexte me plait plus que l’Ombre du Seigneur Démon, car il est plus ouvert et humano-centré du moins dans le core book. Et puis, c’est certainement avec Zweihänder (plus que Warhammer selon moi), la compilation ultime de classes de persos (inclus L’Ombre du Seigneur Démon). Sans parler du supplément pour the Weird Wizard sur les peuples et autres cultures. Un supplément qui enfonce le clou dans le style « compilation d’heroic fantasy« . Donc une petite déception sur des points mineurs, mais tout de même de la belle ouvrage.

SYSTÈMES GÉNÉRIQUES PRÉFÉRÉS POUR JdR EN 2024
EN 2024, nous avons le plus joué (ou lu) avec les systèmes génériques suivants :
- Elemental (VO) : pour de l’initiation, c’est un bon prétendant. Zéro prise de tête pour des parties tout de même cadrées et facilement rythmées. Un tout-en-un complet avec un excellent rapport qualité-prix et une maîtrise très simple à mettre en place. Il a très peu de faiblesses sans être un feu d’artifice ludique. En règles maison, j’augmente le nombre d’utilisations d’XP pour twister la difficulté du système.
- Everywhen (VO) : en 2023, utilisé sur une super mini-campagne qui simulait du Far Cry et qui nous a régalé, plus un Garnett Elliot toujours très productif, avec un Honor & Intrigue qui continue son développement et le supplément Space PULP ou Sword + Sorcery de GE, je ne peux que le conserver très près de moi.
- Fate (VF et VO) : on ne le présente plus et toujours avec du Mindjammer qui fait le café et le ménage dans l’espace.
- Swade (VF et VO) : comme pour Fate. A fait un carton en Chine, ce qui pourrait renforcer la sortie de production tierces de qualité et originales.
- D6 System : un petit retour d’intérêt suite à un Zorro intéressant il y a un ou deux ans ; suite à un Carbon Grey de belle facture qui a affiné le système ; et en prévision de la sortie d’un Planet Apes qu’il fallait bien faire un jour non ?
- Faserip/opedia : avec Terminus, le système démontre sa capacité à aller vers tous les genres avec facilité. Epic Fantasy le tout-en-un m’avait fait forte impression bien qu’imparfait. Terminus m’a fait très bonne impression à la lecture. Donc à suivre.

JdRs DU PASSE QUI SE SONT RAPPELÉS A MON BON SOUVENIR EN 202
- Talislanta V6 (VO) : je triche, car je parle de la V6 d’un vieux jdr (plus de trente ans d’existence). J’ai poncé Talislanta dès sa première édition et cela en opposition à Glorantha (déjà rebelle dans l’âme). Je sais, je sais, c’est une trahison du dogme rôliste. La V6 montre vraiment tout ce que cet univers a dans le ventre et toutes les possibilités qu’il offre. Parfois, je pense à du Elder Scroll boosté aux hormones. Le nombre de cultures ou de peuples jouables est plus que copieux (90 sous-classes pas moins !) et les idées originales pullulent (à mon sens). Le système de cette V6 revient à sa base d’origine. Système qui tourne bien, simple, au d20, facilement modifiable. La V6 propose une très belle maquette et des illustrations qui montrent tout le potentiel de ce monde. À noter qu’une version 5ᵉ est sortie en parallèle : que d’énergie perdue !
Cela dit, la plupart des anciennes éditions de Talislanta sont disponibles gratuitement. Vous les trouverez sur http://talislanta.com/talislanta-library. Allez jeter un œil, ça vaut le détour.
Et si le cœur vous en dit, le blog d’Aniceris présente cette V6.
Chuchotement : je ne devrais pas vous l’écrire, mais il est bien possible que The Chronicles of Futur Earth passe devant Talislanta. J’attendrai l’ouvrage sur le monde pour me décider…

UNIVERS/MODULES DE JEU POUR 2024
Je conserve les deux univers qui me vont bien en fantasy de 2023.
- DODECAEDRE – toujours là (VF) : l’auteur travaille sur une nouvelle mouture. Chouette ! En espérant qu’il développe de nouvelles faces. Et pas besoin de système support M. l’auteur.
- SHADOW WORLD chez ICE (VO) : avec la nouvelle version Unified de Rolemaster, l’univers de jeu officiel se rappelle à nos bons souvenirs. Pour ma part, je ne l’ai jamais oublié. Shadow World reste une pure merveille : bien pensé, logique, dense, multi-facettes avec une géographie parmi les meilleures dans le med-fan.

J’ajouterai pour cette année sous l’étiquette « ça vaut le coup d’œil » les univers :
- d’Hostile pour son alliage hard science – xeno – the expanse.
- de Terminus pour faire du Shadowrun plus sale avec une bonne dose horreur fantastique et de mystère.
- d’Auran Empire d’ACKS pour son côté référence historique parfois pantouflarde certes.

JdR DE DEUXIÈME PARTIE DE SOIRÉE QUE J’AURAIS AIMÉ JOUER EN 2024
- Lancer (VO) : j’ai eu une grosse envie de Mecha cette année, notamment en regardant du Gundam sur Netflix. Et Lancer m’a toujours intrigué, d’autant plus qu’il est gratuit. J’aurais aimé que l’on m’y fasse jouer. J’ai eu du Dreams & Machines pour compenser : c’est déjà ça…

JdR MÉCONNUS QUI MÉRITENT LE DÉTOUR EN 2023
- Part-time Gods seconde edition (VO) : chez third eyes games, la voilà la série B qui vaut des triples A. PTG mérite vraiment sa place dans ma photo de famille au côté d’un INSMV, Scales, Scion et compagnie. Ça parle de quoi ? Voici la présentation du Kickstarter : « Part-Time Gods Second Edition est un jeu de rôle sur des dieux modernes qui doivent trouver un équilibre entre la nature mortelle et divine de leur nouvelle vie. Le jeu a de nombreuses inspirations, comme American Gods, The Almighty Johnsons, les bandes dessinées Thor et la série de romans Percy Jackson, pour n’en citer que quelques-unes… » (…). On y trouvera des histoires de luttes personnelles, de conflits divins, de possession de territoire ou de domaines, de quêtes de pouvoir au travers de reliques ou de portails menant vers des plans d’existence remplis de menaces à plus ou moins grande échelle. Et en plus le Chakra System de l’Editeur tourne rond.
Il est prévu une bafouille sur cet excellent PTG. Et aussi sur leur autre série B : The Ninja Crusade 2nd Edition.

Le(s) COMBOS JdR IMPROBABLE(S) DE 2023
- Pourquoi pas faire se rencontrer Terminus et Cyberpunk Red par l’intermédiaire d’un portail dimensionnel ?
Ou encore mieux faire de Terminus un Cosm pour Torg.
Cela peut être également parfait comme setting pour du RIFT. - Je verrai bien également une implantation de l’univers âge de bronze de Jackals chez Ospreygames dans l’Auchan Empire de ACKS II, moyennant quelques retouches légères. Il est assez simple de raccrocher la carte de Jackals au continent central de ACKS. Bon, cela apporterait juste quelques nouvelles cultures, mais également un terrain de jeu un peu plus Sword & Sorcery.
- Enfin, plus gros délire :
en relisant un peu de Ptolus en VF (merci Black Book), je me suis dit qu’il serait possible de transplanter tout cela dans un univers de SF. Certes, il faut faire des coupes franches dans le background (ou pas, en actualisant les concepts), mais finalement, la transposition des idées en version SF est le plus souvent immédiate. Je verrai bien New-Ptolus sur une planète à mi-chemin de la bordure connue et du centre de la galaxie. Mindjammer pourrait facilement digérer l’idée.
Les BONNES SURPRISES DE L’ANNEE 2024

- Tomorrow City (VO) : du Nathan Russel sous Action Tales ! comme Hard City. Un univers Diesel Punk intéressant pas loin de l’animé Arcane sur Netflix. Avec en plus des règles affinées par rapport aux précédentes éditions. Il n’est pas passé loin du coup de cœur de l’année. De plus Nathan Russel annonce se mettre en chantier pour finaliser F.U 2.0.
- Terminus (VO) : totalement inattendu, la couverture du grand Simon Bisley m’a fait faire « pipi culotte » et j’ai foncé, car le moteur de Faseripopedia se trouvait en support. Le setting pose un monde Anarchique à la Shadowrun, mêlant cyberpunk, magie, fantaisie, pouvoirs mutants, êtres surnaturels, contexte mondial tendu etc. La Saveur générale est au harboiled-horreur-cyberpunk-magie. Les Archétypes sont variés et amusants à jouer. Et la maquette est à des kilomètres au-dessus de Faseripopedia (ouf). Une très bonne surprise.
LE COUP DE CŒUR DE L’ANNÉE 2024 et L’OUTSIDER
Commençons par l’Outsider.
Cet outsider au fort potentiel est donc le petit coup de cœur de 2024 ! Pas un coup de foudre (pas encore…) car il manque le volume 2 sur le Monde pour se faire une idée complète du projet, mais c’est le JdR qui m’aura le plus donné envie de jouer tout en prenant plaisir à le parcourir et à le lire. Cerise sur le gâteau, il propose une version de Fate bien pensée. Et c’est encore du Sarah Newton.
Il s’agit de The chronicles of Future Earth (VO) chez Typhon Games (voir la bafouille à ce sujet).

Et le Coup de Coeur de l’année 2024 est :
- Sur le fil de cette fin d’année 2024, c’est ACKS II qui l’emporte avec son triptyque + écran très complet pour mener des campagnes de type OSR à la B/X.
Idéal pour des histoires de longue haleine et des personnages au long cours. Idéal également pour reprendre tous les vieux modules type B/X.
Le système proposé est très bien équilibré, offrant quelques mécaniques ou tableaux bienvenues et ludiques.
Il est vraiment complet en traitant de nombreux aspects permettant de donner vie à un monde d’heroic fantasy cohérent. Difficile de lui trouver de vrais points faibles (les classes, les points de vie, les niveaux ? Nan !).
Ce n’est pas le meilleur des coups de cœurs, car il ne propose pas un système novateur ou un univers renversant, mais ses réglages, son travail de simulation, la cohésion du tout dans l’esprit d’un B/X ultime, force tout de même le respect et l’attention… Va pour cette année donc.
