Rhino Linux – Rolling Ubuntu de peu

A peine « switché » sur PoP! OS que je changeais de crémerie !😜

Je m’explique.
La PoP! OS 22.O4 avec une base Gnome 42.7 légèrement colorisée en Cosmic m’a beaucoup (mais beaucoup !) plus. Je me suis donc lancé dans la version supérieure de cette POP! en pur Bureau COSMIC Alpha 6. Je voulais une Ubuntu en version 24.x histoire de rester Fresh !
Oups ! Déconvenue.😱
L’alpha 6 de Cosmic est vraiment une alpha avec des bugs comme, au hasard, le lanceur d’application qui sur mon bon vieil ASUS I5 n’apparait pas. C’est un « chouille » gênant, en plus de quelques autres broutilles. Bref, il est urgent pour moi d’attendre une version au moins RC, plus aboutie, pour revenir goûter à PoP! OS.
Dans le même temps, je n’avais pas forcément envie de rester trop longtemps coincé sur une Ubuntu 22 en revenant à la POP! stable.

Je repasse donc sur la Mint 22.1 pour voir les nouveautés. Et là, force est de constater, que je n’arrive vraiment pas à aimer Cinnamon. Je ne m’y retrouve pas ! C’est mou et ennuyeux (mon point de vue). Vous me direz, il y a la version XFCE-Mint avec moins de fonctionnalités développées pour Cinnamon. Tant qu’à être dans le gratuit, je préfère avoir toutes les fonctionnalités. Affaire de goût. 😁

Je me dis, bon ben retour sur une Open Suse des familles ; mais je me souviens que j’ai eu un problème de reconnaissance d’imprimante qui m’a agacé.
OK, j’essaie OpenMandriva. Hum, Bien cette « distrib » ! Totalement fonctionnelle et très prometteuse. Mais c’est pas du Ubuntu qui reconnait tout du premier coup. La OpenMandriva cale encore sur mon imprimante Brother. Donc Bye Bye !😔

Et là, en furetant, voilà que la corne du Rhino pointe son nez. Une ROLLING UBUNTU avec un XFCE gnomisé. Non mais c’est quoi ce délire ?! Une rolling sur Ubuntu : petit rêve mouillé non ? 🥹

Ni une ni deux, j’installe la Rhino Linux version 2025.2

Ca a bien commencé, mais ça a mal fini !

Première bonne impression : c’est du CALAMARES pour l’installeur (c’est devenu courant mais ça fait plaisir). 👍
Deuxième bonne impression : on me propose de choisir d’activer (ou non) les dépôts Flatpak, Snap, Appimage et même Nix. Royal au bar non ?! 👍

Arrivée sur le bureau Rhino. Constat : c’est plaisant. Je reconnais « Plank dock » qui, ma foi, fonctionne comme une horloge suisse sans fioritures.
XFCE oblige : tout est réactif, TRÈS Réactif (comme l’OpenMandriva dont la réactivité soulignée par Vinceff est avérée).

Je cherche la logithèque : Y PAS ! 😱
Premier point noir, du moins si Rhino Linux veut toucher le grand public. Tout passe par le terminal avec un simple « rpk ». Le wiki sur cette commande est clair et concis.
Je cherche à installer quelques programmes. C’est alors assez magique ; un peu comme sur du Manjaro ou Arch en ligne de commande ! 🧙
La commande « rpk » me propose les versions Flatpak, Snap, Apt (installation system) du logiciel recherché. Chaque ligne de choix est numérotée et colorée. Plus qu’à choisir comme au resto japonais. Trop fort ! Mais ce n’est toujours pas pour la ménagère de 50 ans qui aime bien se balader dans un shop coloré pour applications. (oh l’odieux poncif ! Je revendique).
Je m’amuse avec Pacstall, le AUR d’Ubuntu qui intègre les versions stables des applications et la base des nouvelles versions à venir (en pre-realease donc) des applications.

Tout cela est charmant, mais une rolling ça doit rester « frais » !🥶
Là encore, Rhino Linux propose un bouton qui permet d’un coup d’un seul de mettre tout à jour. À nouveau Magique ! Et en plus la console est colorée. Les vrais dur à cuire de Linux peuvent aussi passer par le terminal classique. L’application permettant de faire des sauvegardes pour revenir en arrière est installée nativement.

Sinon, j’aurais préféré un environnement XFCE plus « pur », mais la version UNICORN Gnomisée de Rhino Linux a de la gueule.
Seul point gris : je trouve que l’interface des applications mériterait, comme dans PoP! Os, un rangement par thèmes.
Je me dis « dommage Eliane ».😏
Sauf qu’un clic droit sur le bureau déclenche un menu qui permet de lancer les applications organisées par thèmes. Parfait ! « Bonjour Eliane ». Le Rhino ne lâche rien !
En plus, il y a une barre de recherche et de lancement comme chez les meilleures distributions.

Je mets un petit temps à trouver les préférences de Plank dock (j’avais oublié qu’il faut faire CtrL + clic droit sur le dock) et organise mon bureau aux petits oignons. XFCE est très fort pour cela. Plus qu’à lui balancer un thème comme ce bon vieux « Dracula ».

Je dois avouer que sur le moment, les « premiers moments », je suis bluffé.🙂

Seul point (à ce stade de la découverte) encore litigieux et d’importance pour bibi : le tiling. Il est annoncé sur le site de Rhino Linux comme une belle expérience et même avec un auto-tiling. Je ne suis pas arrivé, avec les combinaisons de touches proposées, à le faire fonctionner.
Redshift est utilisé pour la lumière nocturne. Ce n’est vraiment pas mon préféré, mais il fait le taff.
Hormis cela, rien à redire.

Pour le reste, le wiki de Rhino Linux annonce même que l’on peut remplacer leur bureau par du KDE et du Gnome. Je demande à voir. J’ai suivi les consignes pour un bureau kubuntu mais ça a bugué, mais pas planté (il faut le noter).
J’ai réinstallé Rhino Linux pour repartir propre et vais dans un premier temps rester sur le très efficace, rapide et très stable XFCE.

PUIS TOUT A DÉRAPE GRAVE !

Encore une histoire d’imprimante les amis. Vous n’allez pas le croire, mais la Rhino Linux, bien que disposant de CUPS à l’installation, n’a pas d’interface pour installer et/ou détecter une imprimante ! Sérieusement ?!
Cela n’a aucun sens. Tout est presque (nous allons y venir) parfait au démarrage, mais NADA pour installer son imprimante ! En l’occurrence la mienne est en réseau. Rien de rien. Donc j’installe system-config-Printer via rpk, mais l’interface n’apparait jamais. J’utilise un APT install et là, j’obtiens tout de même l’interface, mais c’est bien trop compliqué pour une installation à notre époque.

Mais ce n’est pas terminé dans la dégringolade : je lance Libreoffice pré-installé… Rien…je relance…Rien.

Et pour toucher le fond du ravin : j’essaie plusieurs installations avec « rpk » et certaines ne fonctionnent pas !

VOILA, C’EST FINI pour la RHINO Linux ! 😡

Rhino Linux, c’est pas encore ça sur mon Asus I5 d’il y a 9 ans ! L’idée lumineuse est là, c’est sûr, mais pas les finitions. Il y a même des pannes moteur.
Etant « PRO Ubuntu », car toutes les applications du marché ont des versions DEB ou adaptées à Ubuntu, l’idée d’une Rolling est formidable. Rhino Linux utilise Pacstall pour maintenir la fraîcheur de sa logithèque. Nous ne sommes pas dans la logithèque gargantuesque de Nix ou de AUR chez Arch, mais j’ai trouvé 99 % de mes applications. Seulement les installations ne sont pas encore toutes efficaces.
Et, le problème de l’imprimante reste rédhibitoire pour moi.

C’est vraiment dommage, car il y a plein de belles choses dans cette distribution. Le bureau Unicorn est très agréable et l’idée de la Rolling à de l’avenir. Mais cette Rhino est loin d’être stable et finie, du moins sur mon Asus un peu ancien.

Je conserve donc sans faillir œil sur la PoP! OS en COSMIC.
Je garde aussi un œil sur la distribution atomique AeyrinOS (ex Serpent OS), au début de ses alphas, mais qui promet beaucoup et intègre d’ores et déjà le bureau Cosmic (comme de plus en plus de distributions).

Entre temps, je vais revenir tranquillement sur une Kubuntu des familles (avec un auto-tiling Bismuth) … en faisant peut-être un petit passage par la KDE du pauvre : la Lubuntu.